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Date de création : 09.11.2008
Dernière mise à jour : 15.03.2021
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PRADIER, James (1790-1852)

PRADIER, James (1790-1852) - Palais du Luxembourg

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PRADIER, James (1790-1852) - Palais du Luxembourg
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PRADIER, James (1790-1852) - Phidias

Publié le 07/04/2009 à 12:00 par parissculptures
PRADIER, James (1790-1852) - Phidias
Phidias
Statue, marbre
Commadé en 1831 pour la cour du Louvre, puis destiné au jardin des Tuileries en 1832 où il fut exposé de 1835 à 1993.

Musée du Louvre - Paris 1

PRADIER, James (1790-1852) - Prométhée

Publié le 30/03/2012 à 09:16 par parissculptures
PRADIER, James (1790-1852) - Prométhée

Prométhée, 1827

Statue, marbre

Commencé à Rome et envoyé au Salon de 1827

Acheté par Charles X en 1828

(d'après le modèle plâtre terminé en 1824)

 

Musée du Louvre - Paris 1

PRADIER, James (1790-1852) - Psyché

Publié le 29/12/2008 à 12:00 par parissculptures
PRADIER, James (1790-1852) - Psyché
Psyché, 1824
Statue, marbre de Paros

Musée du Louvre - Paris 1

L'oeuvre fut exécutée au cours du second séjour de PRADIER à Rome, entre juin 1823 et juin 1824 (il a alors 34 ans).
Dans une lettre au peintre GERARD dont il était très proche, le sculpteur lui apprend que le hasard lui a fait acheter « une colonne antique en marbre de Paros, trouvée à Véies, et, pour m’en servir, j’ai composé une figure grande comme nature. On pourrait la nommer Psyché. C’est une jeune fille debout qui va prendre un papillon posé sur son bras gauche »

Comme dans la plupart des statues féminines de PRADIER, on peut reconnaître ici une multiplicité de sources plastiques :
Par son thème (Psyché séparée de l’amour et absorbée dans la contemplation de sa propre nature, dans son propre symbole) et par sa pose, la statue de PRADIER évoque certaines figures debout de CANOVA et notamment sa Psyché solitaire.
Par son déhanchement prononcé, elle rappelle la Vénus de Milo, révélée à Paris en 1821 (soit 2-3 ans plus tôt) : d’ailleurs les critiques du Salon de 1824 le notèrent.
L'oeuvre de PRADIER se réfère donc l’Antique mais un Antique nuancé de références à la sculpture française de la Renaissance comme en témoignent :
•la sinuosité du dessin
•le caractère maniéré de la disposition des bras et des mains
•l’inflexion de la tête
•l’arrangement de la chevelure relevée en masses symétriques
•le gros bijou central qui la pare
•et la ferronnière qui divise le front
tout cela fait penser au XVI° siècle.

Et EMERIC-DAVID, un des critiques les plus avisés à saisir les déviations de l’Antique, n’a pas manqué de l’indiquer : « la Psyché..brille d’une sorte de grâce florentine, qui n’est pas sans attraits : elle rappelle Jean Goujon »
Par ailleurs, par ses formes épanouies et sa sensualité, cette Psyché rappelle également la sculpture du XVIII°siècle.

PRADIER, James (1790-1852) - Psyché

Publié le 29/12/2008 à 12:00 par parissculptures
PRADIER, James (1790-1852) - Psyché
Psyché, 1824 (détail)
Statue, marbre de Paros

Musée du Louvre - Paris 1

PRADIER, James (1790-1852) - Satyre et Bacchante

Publié le 28/12/2008 à 12:00 par parissculptures
PRADIER, James (1790-1852) - Satyre et Bacchante
Satyre et Bacchante, 1834
Groupe, marbre

Musée du Louvre - Paris 1

PRADIER, James (1790-1852) - Satyre et Bacchante

Publié le 28/12/2008 à 12:00 par parissculptures
PRADIER, James (1790-1852) - Satyre et Bacchante
Satyre et Bacchante, 1834
Groupe, marbre

Musée du Louvre - Paris 1


Ce groupe, jugé licencieux, fut accepté avec réticences par le jury du Salon de 1834. Il fut d'ailleurs présenté légèrement à l’écart dans une petite pièce retirée.
Il fit sensation et pratiquement tous les critiques du Salon en parlèrent, bon nombre d’entre eux jugeant que l'oeuvre n’était pas exposable : « elle est ignoble, dégoûtante et misérable » (Le cabinet de lecture).

Ce scandale peut expliquer que, malgré les demandes répétées de PRADIER, l’acquisition du groupe par le gouvernement n’ait pas été acceptée.

Comme le précise ETEX (élève de PRADIER), le groupe a été « modelé d’après nature » et une tradition vraisemblable veut que Juliette DROUET ait posé pour la Bacchante.
Depuis 1825, elle est un des modèles préférés de PRADIER, et en 1826, elle a eu de lui une fille, Claire Pradier (1826-46).
On peut reconnaître dans cette bacchante le visage plein et régulier de la jeune femme.
Confortant cette tradition, le fait que le premier acquéreur du groupe fut le comte Anatole Demidoff, réputé ancien amant de Juliette DROUET !

Quant au satyre, il serait un autoportrait de PRADIER comme sembleraient le suggérer le visage triangulaire accentué par la barbiche, le nez fort et les yeux fendus en amandes.

L'oeuvre est très éloignée des shémas de la beauté idéale grecque par :
•l'expression du mouvement et des passions
•le canon épanoui de la bacchante
•le naturalisme des détails tels que les plis accusés dans le corps de la bacchante, le rendu illusionniste des poils du satyre, l'élasticité des chairs sous les doigts du Satyre, la tension et la précision des muscles et des tendons de l’épaule et du bras de ce dernier.

Quant à la coiffure de la bacchante, elle témoigne d'une influence de l’art rocaille.

Malgré son scandale (ou peut-être favorisé par lui), le groupe eut un certain succès dont témoigne un moulage en plâtre de même grandeur au musée de Lille et surtout plusieurs réductions en bronze.
Il annonce certaines oeuvres de CLESSINGER et de CARRIER-BELLEUSE.